
Conclusion : ce n’est pas un combat, c’est une clarté
Il ne s’agit pas de lutter contre la matrice.
Il ne s’agit pas d’arrêter de penser.
Il s’agit de voir, sans affect, ce qui pense en soi,
et de ne plus adhérer automatiquement.
La désactivation commence dans le non-agir mental,
c’est-à-dire dans la présence neutre face au programme.
Tant qu’il cherche une sortie à travers le mental, il renforce la boucle.
Le seul mouvement réel commence quand l’on cesse d’y croire,
et qu’on regarde froidement la pensée à l’œuvre, sans jugement, sans fuite.
La matrice : une structure de gestion perceptive
La matrice n’est pas une entité.
Ce n’est pas un piège “extérieur”.
C’est un système de fonctionnement mental automatisé.
Elle opère à travers :
– la mémoire,
– la réaction,
– la forme-pensée collective,
– le langage programmé.
Elle conditionne ce que l’on voit, ce que l’on pense, ce que l’on croit être librement décidé.
Le système est intégré à la psyché.
Il se renforce chaque fois que l’on pense sans observer d’où vient la pensée.
pensée : un flux dirigé par défaut
Penser n’est pas forcément choisir.
Penser, c’est souvent rejouer une séquence déjà écrite.
La pensée se présente comme “mienne”, mais elle est le produit :
– d’un conditionnement culturel,
– d’un flux d’habitudes,
– de formes-pensées injectées,
– et de mémoires astrales non nettoyées.
C’est en cela que la matrice utilise la pensée pour maintenir l’enfermement.
L’enfermement mental : l’adhésion à la forme
L’humain est enfermé non parce qu’il est bloqué,
mais parce qu’il adhère à ce qui pense en lui.
L’enfermement est une adhésion constante à la forme mentale reçue.
Tant qu’il croit que “penser = exister”, il tourne dans le programme.
Tant qu’il cherche une sortie à travers le mental, il renforce la boucle.
Le seul mouvement réel commence quand l’on cesse d’y croire,
et qu’on regarde froidement la pensée à l’œuvre, sans jugement, sans fuite.
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